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plan vélo - Page 2

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES ?... AVEC PIERRE TOULOUSE (EELV)

    Il était intéressant d’avoir l’avis de Pierre Toulouse qui a conduit la liste EELV aux élections municipales sur ce retour en vogue du vélo qui serait une solution de mobilité pour l’aprés-confinement et qui a vu le maire de Vanves relancer son plan vélo et mobilité douce. Il aurait même lancé une consultation des vanvéens en les invitant à lui faire part de leurs propositions avec l’intention de créer un groupe de travail. Les écologistes vanvéens lui ont envoyé des propositions

    Vanves Au Quotidien - Partagez-vous l’avis que le vélo sera au coeur des mobilités de la mobilité post-confinement comme on l’entend de plus en plus ces jours-ci ?

    Pierre Toulouse :“C’est une part des solutions, parce que les gens ne vont pas vouloir prendre les transports collectifs, pour un certain nombre de raisons, et des craintes assez justifiées. Alors que le vélo ne présentent aucune difficulté, se pratique en plein air et en respectant les distances. C’est toute évidence que le vélo va être une des solutions. Les personnes qui connaissent le sujet, s’y préparent de manière assez sérieuse, sauf à vanves bien entendu. Le principe est de prendre des voies, de faire des aménagements cyclables provisoires, ce qui sera le cas à Paris, avec ce projet réseau express vélo en paralléle des lignes de RER, 1, 4 et 13 du métro, mais aussi entre la Défense et Vincennes en longeant la Seine. Le Val de Marne a déjà préparé des pistes cyclables avec un marquage provisoire. La Région a son RER V imaginé par le collectif Vélo IDF. Mais les Hauts de Seine sont très absent de la réflexion, peut être parce que le département a un  tropisme voirure prononcé. Mais les gens qui vont re-travailler ne voudront sûrement pas prendre le métro. Donc ils prendront leur voiture parce qu’on n‘a pas anticipé dans les Hauts de Seine, soit les deux roues, et leur vélo ailleurs,  comme à Paris qui a bien avancé dans ce domaine.  Il faut savoir que sur une voie réservé aux voitures, on met 4 à 5 fois plus de vélos.  La période permet de faire comprendre aux gens, qu’on peut faire un peu d’effort sur la place faite au vélo, plutôt que la bagnole.  

    VAQ- Que pensez-vous de la relance du plan vélo de Vanves par son maire ?

    P.T. :“ J’ai, en tant que tête de liste, fait une dizaine de propositions, très concrétes d’aménagement, sans aucun retour de la mairie (pour l’instant). Nous avons proposé par exemple de faire une piste cyclable rue Raymond Marcheron, et c’est le bon moment pour la mettre en application entre le carrrefour de l’Insurrection et le Clos Montholon.. Et si cela ne marche pas, on reviendra en arrière. On peut le tenter. Mais on n’a aucune chance de voir une telle expérimentation ! On a proposé de mettre le bd du Lycée à sens unique, avec une piste cyclable sur la voie bus, celle-ci étant reporté sur l’une des voies réservées aux véhicules, et de faire le retour par la rue d’Issy via la rue Pruvot pour rejoindre le carrefour de la place de Lattre de Tassigny. De même sur l’avenue Ernest Laval, qui est trés large avec une piste cyclable directionnelle qui permettrait de rejoindre la coulée verte qui dessert Paris et le sud des Hauts de Seine. De toute façon, on ne veut pas en faire une bataille électorale, parce qie c’est trop important aujourd’hui dans le cadre du déconfinement et de l’aprés covid-19.

    VAQ - Est-ce que ce confinement et cette épidémie ont suscité d’autres réflexions de la part des écologistes

    P.T. :“Nous avons dit dés le début qu’il fallait s’attendre à ce genre de chose, et qu’il faut changer nos modes de gouvernance de façon à  nous adapter. On a eu la chance que ne pas avoir eu de rupture de la chaîne alimentaire. Imaginez si nous avions eu des problèmes d‘approvisionnement, cela aurait été la panique, pire que ce que nous avons connu avec ces gens qui ont amassé des paquets de pâtes farines, papiers toilettes. Surtout qu’en région parisienne, on est particulièrement fragile. Les marchés ont fermés, les AMAP ont le vent en poupe avec leurs agriculteurs et maraîchers de la région.

    VAQ - Qu’avez-vous remarqué autour de vous dans la rue, le quartier où vous vivez ?

    P.T. : « Les vanvéens sont assez respectueux des régles de confinement, le prenant avec une certaine intelligence, Est-ce que cela a permis de changez beaucoup de pratiques. Ce n’est pas sûr ! Je crains que malheureusement, dés le mois de Mai, on reparte en arrière. Pas sûr que cela ait permis de nous guérir, changer nos comportements !

  • COMMENT VIT ON ET GERE T-ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES ET AILLEURS AU NIVEAU DES MAIRES

    «Il n’y a pas un seul maire de France qui se planque chez lui. Ils sont tous au turbin. Macron a cité 6 fois les maires lors de sa dernière allocution. Il n’y a qu’un seul présent en cas de crise, c’est le maire !»constatait l’un des collégues altoséquanais du maire de Vanves qui travaille comme un malade avec ses équipes à un rythme tellement soutenu, qu’ils ont l’impression d’être plus occupé que durant la campagne électorale en étant au four et au moulin, du matin, jusqu’au soir.

    Dés les premiers jours de cette crise sanitaire, il a dû balayer tous les champs possibles d’intervention d’une commune, grâce à ses services et le personnel communal, des créches et des écoles jusqu’aux EHPAD et  personnes âgées et vulnérables isolées, en faisant respecter les mesures de confinement et la tranquillité publique grâce à la police municipale, en venant en aide aux personnels de santé (distribution de masques, de blouses…)  comme aux commerçants et artisans (pour leur faire bénéficier des aides de la Région notamment des 500 € à ceux qui sont fermés,  de GPSO qui abonde d’autant), en suscitant un réseau municipal de solidarité, et en mobilisant associations et bonnes volontés 

    Ces maires ont même dû gérer quelques flottements, avec ordres et contre ordres venus d’en haut : Tout d’abord, les marchés alimentaires qu’il a fallu fermer, puis laisser ouvert, aprés la déclaration du premier ministre qui ne faisait pas la distinction entre couverts et pas couverts, en s’entremêlant les pattes, même s’ils avaient prévu un dispositif de sécurité et de vigilance qui fonctionnait bien comme à Vanves. Il a appris, ainsi en milieu de matinée, un jeudi semble t-il à 10H30 grâce à la réception d’un mail du préfet annonçant, la suspension des marchés, avec effet immédiat, annoncée la veille à la TV. Du coup s’ils étaient ouvert à Clamart et au Plessis, à Vanves il était fermé ! Les gens n’ont pas compris ! Ensuite, la désinfection des rues, qui a semé le zizanie, le temps que la haute autorité de la santé se prononce, et de s’apercevoir que cela ne servait à rien. GPSO a décidé d’augmenter la fréquence du nettoyage des rues en montant la température de l’eau à 120° .

    Sans parler des tests systématiques dans les EHPAD, des masques qui devraient être systématiquement distribués par les villes ( ?), et portés dés que l’on sort de chez soi.La prestigieuse et indépendante institution - placée par la loi «sous la protection du président de la République» - l’Académie de Médecine dans un texte intitulé « aux masques citoyen » a pris position, sans ambiguïté aucune, pour l’obligation du port d’un masque, fut il artisanal ou alternatif. «Le non respect de cette règle  citoyenne et «altruiste coûtera  plusieurs milliers d’infections, donc plusieurs centaines d’hospitalisation et plusieurs dizaines de morts supplémentaires.

    Ces maires sentent bien que sur le déconfinement va leur retomber dessus, parce que qu’il va falloir qu’ils le gèrent. Beaucoup ont largement anticipé avec une réunion spécial déconfinement avec tous les directeurs et chefs de service de la ville pour balayer tous les sujets de la jeunesse, des créches aux écoles, centres de loisirs, en passant par les colonies de vacances - est-ce qu’il faut les maintenir ou les annuler - sans parler des séjours linguistiques qu’il faut abandonner. Des tas de questions se posent à eux auxquelles ils ne peuvent pas encore répondre.  «Il est urgent de se mettre en ordre de marche, et c’est là où effectivement, l’expérience sert, car anticiper sur tout cela est un vrai plus» expliquait l’un de ses collégues. En dehors des écoles, dont on a beaucoup parlé, les services d’Etat Civil vont très probablement être confrontés à un afflux important d’activité : reprise des mariages et des enregistrements de pacs, mais aussi de toutes les opérations qui n’ont pu avoir lieu pendant le confinement, demandes de passeports, de CNI.

    L’associations des maires de France (AMF) a demandé, à propos des équipements sportifs et culturels que l’État fixe des consignes générales sur leur réouverture, en laissant là encore «une large liberté d’application». Certains équipements pourraient, selon l’association, «rouvrir assez rapidement pour des usages personnels en en excluant toute manifestation à caractère collectif » : ce pourrait être le cas des médiathèques, courts de tennis, golfs. En revanche, «les gymnases, piscines, patinoires, stades, salles de cinéma, théâtres, salles de spectacle, pourraient rester fermer dans un premier temps, voire jusqu’à l’été »

    En ile de France, la question du jour est aujourd’hui de faciliter la pratique du vélo et des nouvelles mobilités, pour éviter l’engorgement des réseaux de transports publics dont l’offre de services est évaluée autour de 50 % à l’horizon du 11 mai., 70% à entendre la PDG de la RATP sur France Info hier.  Le maire de Vanves a prévu de réunir en visioconférence, dans les tous très prochains jours, «un groupe de travail spécifique en coordination avec les acteurs de notre Plan Vélo Communal, pour accompagner cette reprise progressive et préparer cette nécessaire diversification des modes de déplacement pour la santé de tous». Anne hidalgo a prévu l’ouverture de piste cyclables temporaires sur les grandes voies parisiennes au dessus des lignes de métro ou de RER très fréquentées. Valérie Pécresse prévu de relancer son projet du RER du vélo etc…

  • BIENTOT UNE POLICE VERTE A VANVES ET A GPSO

    La Police Verte, nouvelle unité dédiée au respect de l’environnement et à la lutte contre l’incivisme (dépôts sauvages, mégots de cigarettes…) devrait voir  le jour d’ici l’été prochain à Vanves comme dans les 8 communes de GPSO. «Encadrée par des gardes champêtres, dont les pouvoirs de police s’étendront sur l’ensemble de nos 8 communes, la police verte sera formée de patrouilles à cheval, à pied et en scooters électriques» annoncent les 8 Maires des communes de GPSO dont Bernard Gaudcheau pour Vanves avec Pierre Christophe Baguet président de GPSO. Cette police verte devrait étrangement ressembler à la force municipale parisienne composée de 3200 agents pour lutter contre les incivilités, les infractions,  la sécurisation des espaces publics, parcs et jardins…

    C’est l’une des informations contenues dans le courrier que ses 8 maires viennent d’envoyer à leurs administrés où ils dressent un bilan de l’action menée en matière de lutte conte le réchauffement climatique, pour la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui sont l’affaire de tous. «A Grand Paris Seine Ouest, nous avons la chance de vivre dans un cadre harmonieux composé de 39 % d’espaces verts et de forêts avec un pôle économique majeur de 190 000 emplois et 23 000 entreprises. C’est une richesse que nous devons préserver. C’est pourquoi, soucieux d’offrir à tous un cadre de vie respectueux de l’environnement et de la santé, nous avons par exemple initié dès 2010 l’abandon total des produits phytosanitaires sur l’espace public et dans nos parcs et jardins ou construit des écoquartiers sur d’anciennes friches industrielles comme à Boulogne, Issy-les-Moulineaux et bientôt Meudon. Notre administration se veut exemplaire avec l’intégration de critères environnementaux dans nos marchés publics ou le déploiement d’une flotte de véhicules électriques et hybrides… Toutes ces actions portent déjà leurs fruits : notre taux d’émission de gaz à effet de serre (GES) est 2,4 fois moins élevé qu’au plan national. Pour le tri de nos déchets, grâce aux efforts de tous, nous figurons parmi les meilleurs élèves de la Région avec 364 kg d’ordures ménagères (bac gris) par habitant contre 458 kg par an à l’échelle de l’Ile-de-France. L’expérimentation du tri des déchets alimentaires, menée depuis novembre 2018 sur les communes de Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray ainsi que dans 10 écoles et 3 marchés alimentaires, a un objectif : permettre sa mise en place définitive d’ici 2022 sur l’ensemble de nos 8 communes, bien avant l’obligation légale fixée à 2025» indiquent ils.

    Suite aux trois réunions publiques sur le plan climat qui ont rassemblé à Sèvres, Boulogne-Billancourt et Vanves près de 700 personnes en décembre dernier, et dans la perspective du Conseil territorial de juin prochain, Ils  annoncent dans ce courrier,  un certain nombre d’initiatives, en dehors de la police verte : «En plus de la subvention de 200 € pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (sans condition de ressources), un nouveau plan vélo sera déployé dès le printemps (création de double-sens cyclables, de stationnement pour vélos…) et nos équipes travaillent parallèlement sur la création de pistes cyclables à l’échelle de l’intercommunalité pour se déplacer facilement sur nos 8 communes. Nous travaillons avec les grands syndicats intercommunaux qui gèrent l’énergie (notamment le SIGEIF, le Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France) pour moderniser le réseau électrique afin de transformer une partie des anciennes bornes de recharge d’Autolib’ (lente) en bornes de recharge accélérée. Pour une gestion durable de l’eau, nous réfléchissons à l’utilisation de nos ressources en eau non potable (notamment les eaux de pluie, déjà employées pour l’arrosage des parcs et jardins) pour le nettoyage, par exemple, de nos rues»